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L’intro-view de Marian, notre nouveau consultant

Commençons par le commencement. qui es-tu ?

Je m’appelle Marian Maranzana et je suis consultant en affaires publiques au sein de Prélude. Avant cela, j’avais effectué une mission à l’étranger, participant, en Alliance française, au renforcement de la langue française et à la promotion de l’interculturalité, avant de m’engager pour un Volontariat international en administration au sein d’un Institut français. Ces deux expériences, si elles ont affûté mes compétences professionnelles, m’ont surtout permis de grandir sur le plan humain, si bien que j’ai appris à me connaître à des milliers de kilomètres de là où j’ai grandi. Né à Belfort, j’y ai passé la plupart de ma vie et porte un attachement particulier à sa culture, à ses paysages… Retrouver un tel cadre des années après est un privilège.

Comment en es-tu venu à croiser le chemin de prélude ?

A la suite de deux expériences en expatriation dans les domaines de l’éducation et de la culture, j’ai eu la volonté de changer d’air, de revenir en France et de découvrir un nouveau secteur d’activité. Désirant œuvrer au bien commun, je souhaitais rejoindre une structure qui serait en phase avec mes principes. Prélude était de celles-ci. A la suite de mes recherches sur ses activités et des entretiens que j’ai passés, je n’ai pas réfléchi bien longtemps avant de m’engager avec Prélude, évoluer en son sein, et faire la différence. Cela est apparu comme une évidence.

Enfant du territoire, j’ai à cœur de contribuer à la redynamisation du nord Franche-Comté. Ce dernier a connu des temps particulièrement difficiles, le rachat d’Alstom par GE n’ayant pas donné les résultats escomptés, et une baisse d’activité de PSA, aujourd’hui Stellantis. Les milliers d’emplois induits en ont également pâti, plongeant notre territoire, autrefois fleuron de l’industrie avec des sociétés familiales telles que Japy, Peugeot ou VMC, dans une crise économique et sociale, mais aussi une véritable crise morale. Il s’agit de dynamiques que nous retrouvons de part et d’autre de la France, nécessitant une refonte de notre tissu économique, de notre modèle de gouvernance, de nos manières d’envisager notre environnement, afin que nous puissions impulser une nouvelle donne.

Des pistes intelligentes ont été suivies, telles que la transformation de l’industrie vers l’hydrogène autour de Belfort. N’étant pas un expert dans ce domaine, j’ai cependant voulu apporter ma pierre à l’édifice, et contribuer au développement économique local par mon expertise en affaires publiques, ayant eu, par le passé, le privilège d’élaborer des projets en collaboration avec des acteurs institutionnels, notamment dans le domaine de la diplomatie culturelle.

Selon toi, comment prépare-t-on le monde de demain ?

A l’heure actuelle, les entreprises se retrouvent intégrées à un véritable écosystème d’acteurs, mettant l’accent sur leur responsabilité sociale.

Les défis que nous rencontrons se faisant toujours plus pressants – crise de gouvernance démocratique, enjeux énergétiques, dérèglement climatique -, il nous est nécessaire de réinventer notre système économique, notamment à l’échelon local, en le rendant durable. Des dynamiques sont actuellement à l’œuvre en France, si bien que l’économie sociale et solidaire représente 10% du PIB français, et nous y contribuons tant que faire se peut.

L’aspect social, ainsi que le contact humain, sont partie intégrante de notre travail ; il s’agit de répondre à des enjeux locaux par des relations de confiance pérennes, mais aussi aux besoins de nos clients en leur octroyant un accompagnement personnalisé et de qualité. Mes diverses expériences professionnelles m’avaient amené à travailler avec un large spectre d’acteurs ; le plébiscitant, je me retrouve entièrement dans les missions que nous nous donnons. Mobiliser les capacités à innover afin d’offrir à nos territoires une place de choix dans le monde de demain, voilà ce qui me motive chaque jour.

Le sentiment de pouvoir faire la différence en aidant autrui est vivifiant sur le plan personnel ; les cabinets d’influence et d’affaires publiques avaient, bien évidemment, éveillé mon attention, mais je ne voulais pas me retrouver au sein d’un emploi potentiellement vide de sens, où je devrais mettre mon éthique de côté, ou même, tout simplement, travailler avec des acteurs si importants que l’interaction humaine serait éludée.

Consultant en affaires publiques, c’est quoi ?

Un consultant en affaires publiques, c’est celui qui répond aux besoins d’entreprises ou d’associations en créant une synergie avec des acteurs publics, comme les collectivités ou les services déconcentrés de l’Etat. Il imagine avec eux l’avenir, les aide à se lancer, les conseille, les oriente, recherche pour eux des financements, cruciaux pour leur pérennité. Un consultant les accompagne lorsqu’ils souhaitent mener à bien un projet, s’agissant de la stratégie d’influence publique ou du pilotage de projets. Là où nous différons sans doute des plus gros cabinets, c’est que nous œuvrons à l’attractivité du territoire et tentons de contribuer au bien-être général. Nous souhaitons montrer qu’il est possible d’envisager le conseil au sein d’un cabinet à taille humaine, porté par des valeurs fortes.

Que comptes-tu apporter à Prélude ?

J’ai, malgré mon jeune âge, acquis une sérénité et une confiance que je transmets à mes interlocuteurs, par des expériences diverses et variées à l’étranger. La découverte de l’inconnu ne me fait en rien vaciller, elle me stimule. Dans notre métier, il est fort important de savoir comment se réinventer, afin de proposer une offre toujours plus innovante et qualitative à nos clients. Mon aptitude à m’adapter à toutes sortes de situations et de tâches fait de moi un élément de stabilité au sein de l’entreprise. Animé d’une indéfectible ardeur à porter haut mes valeurs, je retrouve avec Prélude ce même état d’esprit, me déterminant à toujours aller vers l’avant. Rigoureux et créatif, j’ambitionne de devenir progressivement un moteur de développement, afin que Prélude devienne, à terme, la référence des affaires publiques territoriales en France, sans pour autant sacrifier notre intégrité, et nos principes fondateurs : l’humain et la proximité.

Que fais-tu dans ton temps libre ?

Amoureux des belles lettres, je me dois toutefois d’avouer que j’écris plus que je ne lis. Je porte une inclination toute particulière à la poésie et à relater mes voyages. Ayant eu le privilège de me rendre dans plusieurs régions du monde, j’ai pu, au contact de diverses cultures, acquérir une ouverture d’esprit que je souhaite nourrir au quotidien. Outre cela, j’apprécie particulièrement la photographie, que je pratique à la vue d’un petit détail méritant que l’on s’y attarde. Il y a tant de magnifiques choses sur lesquelles nous ne prenons pas le temps de nous attarder !