Mobilités et transition énergétique : les affaires publiques, véritable interface pour le monde de demain
Alors que les enjeux liés au dérèglement climatique se font toujours plus pressants, plusieurs acteurs économiques se sont engagés à cet égard, dans le cadre de leur démarche RSE (Responsabilité sociale des entreprises) ou de leur activité. A cet égard, Prélude est impliqué auprès de clients présents aux salons Drive To Zero et Mobility Solutions Show, rassemblant pionniers du secteur, startups innovantes, grands groupes et collectivités engagées autour de la mobilité au service des questions environnementales. Conciliant ainsi intérêt particulier et intérêt général (voir notre article sur l’influence en affaires publiques ici), cet exemple est idéal pour illustrer la manière dont les affaires publiques répondent indirectement à des enjeux majeurs, voyons comment.
Mobilités et décarbonation : enjeux et évolutions
S’agissant des émissions de gaz à effet de serre (GES), le secteur des mobilités fait figure de mauvais élève : en 2019, il représentait 31 % des émissions françaises. Alors que les GES ont diminué, depuis 1990, sur l’ensemble du territoire national, celles des transports ont augmenté de 9 %. A cela, plusieurs mesures ont été prises, à l’échelle européenne, comme la fin de la vente des véhicules thermiques neufs à l’horizon 2035, ou à l’échelle nationale, avec la Loi d’orientation des mobilités, faisant de « l’urgence environnementale et climatique, qui appelle à changer nos comportements », un axe majeur pour l’avenir. Les objectifs de décarbonation peinant à être atteints, il était important qu’Etat et acteurs du transport trouvent un accord pour impulser une nouvelle donne, comme cela a récemment été le cas avec le contrat stratégique de filière automobile 2024-2027.
Un tissu économique français en VOIE d’électrification
La transition du parc automobile vers le tout électrique a été mise en avant au sein du contrat, avec pour objectif principal d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Nombre d’acteurs privés se sont engagés vers des pratiques plus durables. Ces entreprises, qu’elles soient des jeunes startups ou des géants de l’industrie, démontrent une volonté farouche de repousser plus loin l’innovation. Les avancées qui en découlent, visant à réduire la pollution en décarbonant les véhicules et en introduisant de nouvelles formes de mobilité, seront cruciales, mais sans une collaboration efficace entre le secteur privé et public, ces initiatives risquent de ne pas atteindre leurs objectifs.
Relais et partenaires de l’Etat pour faire face au dérèglement climatique, les collectivités sont en première ligne pour impulser une dynamique de transition énergétique sur leurs territoires. C’est ainsi qu’elles ont mis en place nombre de mesures, telles que la création de zones à faibles émissions (ZFE), couplée au dispositif Crit’Air. Cela a pour effet de restreindre la circulation des véhicules les plus polluants, obligeant à l’adoption de nouvelles technologies et de nouveaux modèles en provenance du privé.
Les problématiques actuelles sont tout autant d’enjeux de territoires auxquels les collectivités se doivent de répondre de concert avec les acteurs économiques, reflétant les grandes orientations étatiques à l’échelle locale. La transition énergétique ne constituant pas toujours un investissement rentable, dans ses premières années, les pouvoirs publics soutiennent le secteur par le biais de subventions, que nous cherchons à obtenir pour nos clients. C’est ici que les affaires publiques interviennent, en mettant en synergie les expertises de tous types : les innovations qui en découlent permettront aux mobilités d’être plus accessibles, plus innovantes et moins polluantes.
La sensibilisation, conséquence bienvenue d’une stratégie d’influence
Nombre de savoirs et de technologies pourraient contribuer à enrayer le dérèglement climatique et, dans notre exemple, permettre une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur du transport. Ils ne seront adoptés en masse qu’au travers d’une stratégie de visibilité et d’influence, permettant d’inscrire ces solutions encore méconnues à l’agenda politique et médiatique.
Par sa connaissance du monde médiatique et des journalistes cibles ou encore par ses actions de plaidoyer, choisissant scrupuleusement les éléments de langage suscitant l’adhésion du grand public et de futurs clients, notre cabinet permet à son client de soigner sa stratégie d’influence.
Ainsi, Prélude peut, en répondant au besoin de développer les opportunités business d’une prometteuse startup ou d’un grand groupe, mettre en avant des initiatives d’avenir et ainsi contribuer à ralentir une dynamique globale, celle du dérèglement climatique. En favorisant la collaboration entre les acteurs publics et privés et en mettant en lumière les initiatives porteuses de changement, Prélude contribue donc à façonner un avenir plus durable.